Du 1er septembre au 31 octobre 
EXPOSITION : ABRAM KROL
LIVRES D’OMBRES ET DE LUMIÈRES

Archives municipales – du 1er septembre au 31 octobre – Cloître des Récollets – Metz – Du lundi au vendredi de 13h à 17h – Mercredi de 10h à 17h

Jeudi 04/09, à 17h30 VERNISSAGE festif – En présence de M. André Krol, fils de l’artiste
Graveur du silence et poète de la matière, Abram Krol transforme le cuivre en page et le burin en écriture. Ses livres sont des mondes incisés, où la parole devient trace et l’image, méditation.
Un art rare, à lire avec les yeux – et parfois, avec les doigts. L’exposition invite à entrer dans les marges incandescentes d’un dialogue infini entre livres et vie.

• Verre de l’amitié

Animations autour de l’exposition :

• Démonstration de l’art de la gravure par l’artiste Marielle LINARÈS, diplômée de l’École Boulle : jeudi 04/09, lors du vernissage
  Samedi 20 et dimanche 21 septembre, dans le cadre des JEP
  Conférence P. SYREN (Lieu, date, horaire v. site jecjlorraine.fr)

Cours délocalisé Abraham Krol dans l’histoire de la gravure du 20e siècle, par Catherine Bourdieu, maîtresse de conférence en histoire de l’art, à l’Université de Lorraine (Lieu, date, horaire v. site jecjlorraine.fr)

PARTENARIATS : Parcours d’Artistes – Académie nationale de Metz. – Université de Lorraine

Du 16 Septembre au 13 décembre
Centre Pompidou – Metz – Animation généreusement assurée par Tommy LASZLO

Lancement festif autour du film Le Dibbouk, en présence d’institutions et associations partenaires :
Bibliothèques Médiathèques de Metz, Archives municipales de Metz – RCF – Jerico, CinéArt, EMARI, Parcours d’Artistes, ELU (Échanges Lorraine-Ukraine), Compagnie Théâtre à dire, CLM (Cercle lyrique de Metz), Association Photo-Forum, Librairie Hisler, avec la participation des artistes : Tommy LASZLO, Florian RUDZINSKI, Mary-Lee JACQUIER…

• Atelier de calligraphie hébraïque, animé par Michel D’ANASTASIO

• Animations des partenaires

• Lancement officiel

• Présentation du film Le Dibbouk,

• par Serge BROMBERG, animateur, réalisateur, producteur, passionné par le cinéma d’archives. Reconnu, notamment pour son travail de restauration de films rares et anciens, Serge Bromberg a supervisé la remastérisation du film ”Le Dibbouk”.

Chef d’œuvre du cinéma yiddish Le Dibbouk a été réalisé par Michał Waszyński, en 1937, d’après la célèbre pièce de théâtre de Shalom Anski. L’histoire, profondément ancrée dans la culture juive, explore l’amour tragique entre Khonen, un jeune étudiant en Kabale, et Leah, promise à un autre. Après la mort de Khonen, son esprit – le dibbouk – possède Leah, mettant en lumière la tension entre le destin, le mysticisme et les traditions religieuses. Un classique poétique et symbolique du cinéma yiddish.
Entrée libre – Projections et visite d’exposition sur inscription : assoc.jecj@gmail.com
PARTENARIATS : CPM – BMM – Archives Municipale Metz – CinéArt – RCF-Jerico – Parcours d’Artistes – Photo Forum – Académie nationale de Metz – EMARI (École de Musique Agréée à Rayonnement Intercommunal) – C.L.M. – E.L.U. – Marlymages

La lutte contre l’antisémitisme
Les actes antisémites et le débat public

par Jonas PARDO

Mercredi 22 octobre, 18h

Médiathèque du Sablon, 4, 6 rue des Roberts – Metz

Quels sont les critères définissant un acte antisémite ? Comment sont-ils recensés et interprétés ? Quelles explications théoriques permettent de comprendre leur progression ? Quel lien existe-t-il entre discours de haine et passage à l’acte ?Formateur et conférencier, Jonas Pardo propose une synthèse pédagogique des apports de la sociologie sur ces questions. À partir d’une mise en perspective historique des idées antisémites, il s’attache notamment à analyser des iconographies ayant circulé massivement sur les réseaux sociaux, révélatrices des mutations actuelles de l’antisémitisme. Cette conférence ouvre ainsi des pistes de réflexion sur les conditions d’une lutte efficace contre ce phénomène. Avec Samuel Delor, il est co-auteur du Petit manuel de lutte contre l’antisémitisme, paru en 2024, aux éditions du Commun.

Partenariats : Bibliothèques médiathèques de Metz, le Forum IRTS de Lorraine, la librairie Hisler

Mardis 04/11, 11/11, 18/11, 25/11, 2/12, 9/12, 16/12

À travers des esthétiques et des époques différentes, chacun des films retenus par Marlymages, CinéArt et les JECJ pour ces ” Mardis au cinéma ” interroge la mémoire, l’identité et l’héritage culturel, en écho au thème des ” Peuples du Livre ”.

Projetés au Cinéma Marlymages, du 4 novembre au 16 décembre les films seront présentés par des spécialistes et suivis de débats.

Pour lancer le festival, le 04/11, un concert exceptionnel de la Chorale Chalom vous invite à découvrir la richesse musicale d’une tradition plurielle. À travers des chants en hébreu, yiddish ou ladino, la chorale fera résonner les voix d’un peuple dispersé, mais uni par la mémoire et la transmission.

Mélodies populaires et créations contemporaines dialoguent avec les grands thèmes portés par le cinéma juif : exil, identité, transmission, résilience. Un moment d’émotion partagée, en écho aux images projetées, où les voix s’élèvent comme autant de récits chantés. Direction : Marie-Aurore PICARD

En clôture du festival, le verre de l’amitié prolongera les moments d’échanges et de convivialité

Les Dix commandements (1956) de Cecil B. DEMILLE – 2h26

Un film épique qui raconte l’histoire biblique de Moïse, de sa naissance, à la réception des Dix
Commandements sur le mont Sinaï. Le film est célèbre pour ses effets spéciaux impressionnants pour l’époque, notamment la scène de la mer Rouge qui s’ouvre. Charlton Heston incarne Moïse, et le film mêle spectacle grandiose et récit biblique fidèle dans son ensemble.
Un choix incontournable pour aborder le rapport du cinéma aux livres, ici ” au Livre ”. L’intérêt de revenir sur ce film somptueux ne se limite pas aux deux grammaires narratives qui s’y affrontent : celle du récit biblique et du récit cinématographique, mais aussi d’observer – à travers le décalage- la manière dont l’histoire construit notre réception. (Sous réserve)

Samson et Dalila (1949) de Cecil B DEMILLE 2H08
choix alternatif La Bible (1966) de John HUSTON – 2h50

Un film épique qui raconte l’histoire biblique de Moïse, de sa naissance, à la réception des Dix
Commandements sur le mont Sinaï. Le film est célèbre pour ses effets spéciaux impressionnants pour l’époque, notamment la scène de la mer Rouge qui s’ouvre. Charlton Heston incarne Moïse, et le film mêle spectacle grandiose et récit biblique fidèle dans son ensemble.
Un choix incontournable pour aborder le rapport du cinéma aux livres, ici ” au Livre ”. L’intérêt de revenir sur ce film somptueux ne se limite pas aux deux grammaires narratives qui s’y affrontent : celle du récit biblique et du récit cinématographique, mais aussi d’observer – à travers le décalage- la manière dont l’histoire construit notre réception. (Sous réserve)

A Serious man (2009) d’Ethan et Joël COEN – 1h45

Dans le Midwest des années 1960, Larry Gopnik, professeur de physique juif, voit sa vie s’effondrer : sa femme veut divorcer, ses enfants sont indifférents, son frère parasite son foyer, et ses collègues menacent sa carrière. En quête de sens, il consulte plusieurs rabbins, chacun plus évasif que le précédent. Le film, inspiré du Livre de Job, mêle humour noir, absurde et tragique.
Dans une ambiance typique de leur esthétique, mêlant humour noir et drame, les frères Coen proposent une méditation ironique sur la foi, le doute et l’injustice, dans un monde où les réponses se font attendre.

La couleur du mensonge (2003) de Robert BENTON – 1h48

Dans le Midwest des années 1960, Larry Gopnik, professeur de physique juif, voit sa vie s’effondrer : sa femme veut divorcer, ses enfants sont indifférents, son frère parasite son foyer, et ses collègues menacent sa carrière. En quête de sens, il consulte plusieurs rabbins, chacun plus évasif que le précédent. Le film, inspiré du Livre de Job, mêle humour noir, absurde et tragique.
Dans une ambiance typique de leur esthétique, mêlant humour noir et drame, les frères Coen proposent une méditation ironique sur la foi, le doute et l’injustice, dans un monde où les réponses se font attendre.

Yentl (1983) de Barbara STREISAND – 2h15

Yentl, une jeune femme juive vivant en Europe de l’Est au début du XXe siècle, rêve d’étudier les textes sacrés, une activité strictement réservée aux hommes dans sa communauté. Après la mort de son père, elle se déguise en garçon — prenant le nom d’Anshel — pour intégrer une yeshiva (école talmudique). Cette double identité la place dans une situation à la fois spirituelle, intellectuelle et émotionnelle complexe..
Réalisé et interprété par Barbra Streisand, le film s’inspire librement de la nouvelle intitulée : ”Yentl the Yeshiva Boy”de l’écrivain Isaac Bashevis Singer, prix Nobel de littérature, en y ajoutant des éléments musicaux et une dimension plus romantique, tout en conservant le questionnement central sur l’identité, le genre, et la quête de savoir.

The Reader (2008) de Stephen DALDRY – 2h03

Le récit suit Michael Berg, un adolescent allemand qui vit une histoire d’amour avec Hanna Schmitz, une femme mystérieuse plus âgée que lui. Le titre renvoie à la pratique qu’avait Michael de lui faire la lecture à voix haute, geste simple qui devient au fil de l’histoire un acte chargé de sens. L’adaptation cinématographique du roman de Bernhard Schlink met davantage l’accent sur les émotions visuelles et la performance des acteurs, notamment Kate Winslet, oscarisée pour ce rôle. Le film traduit avec sensibilité les dilemmes moraux du roman, tout en s’appropriant l’histoire par des choix de mise en scène (flashbacks, décors épurés, silences) qui renforcent la dimension introspective et historique du récit. Exemple marquant d’adaptation littéraire, The Reader montre comment le cinéma peut prolonger l’écho d’un roman en le traduisant en images, offrant une interprétation propre au langage filmique

Histoire d’Amérique (1989) de Chantal AKERMAN – 1h32

Dans ce film atypique, Chantal Akerman revisite le récit de l’exil juif et de l’immigration aux États-Unis à travers une série de monologues racontés par des personnages solitaires, postés de nuit dans un parc de New-York. Ces histoires, parfois drôles, parfois poignantes, parlent de famille, de déracinement, de mémoire, de nourriture, et de philosophie de vie. Le film mêle minimalisme visuel et densité verbale, dans une ambiance suspendue, entre théâtre et cinéma.
Un film qui explore la mémoire, l’histoire et les récits personnels à travers une réflexion poétique sur l’Amérique et ses complexités. Un hommage discret à la tradition juive orale et aux identités multiples de la diaspora.