Mercredi 9 novembre au Jeudi 1er décembre
Cinéma Marlymages Marly
Judaïsme et septième art – un certain regard
Mercredi 9 novembre 2016 à 20H30
D’UNE SEULE VOIX de Xavier de Lauzanne
Israéliens et Palestiniens, juifs, chrétiens et musulmans, ils sont avant tout musiciens. Partant du constat qu’il est maintenant impossible pour eux de se rencontrer en Israël ou dans les Territoires Palestiniens, le français Jean-Yves Labat de Rossi, va les chercher chez eux, de part et d’autre du mur, pour les inviter à une tournée surprenante qui les réunira en France pendant trois semaines. Un pari audacieux qui se révèle rapidement risqué. Dès le début de la tournée, les rivalités apparaissent inévitablement. Sur scène, c’est un triomphe alors que dans les coulisses, le ton monte… Passionné par l’image, Xavier de Lauzanne réalise, en 1999 au Vietnam, son premier film documentaire «Retour sur la RC4». Profondément touché par les personnages qu’il a croisés dans ses voyages, il se lance officiellement dans la réalisation de films documentaires engagés, indépendants. De 2002 à 2005, il signe plusieurs reportages et documentaires. Dès 2004, il développe un projet de long métrage : «D’une seule voix». Sorti en novembre 2009, le film obtient le prix du meilleur documentaire aux festivals internationaux de Palm Beach et de Houston aux USA, le Grand Prix au Festival du film d’éducation d’Évreux, le Prix Art et Culture au Festival international du scoop et du journalisme d’Angers et le prix « Autrement vu des cinémas Nord-Pas-de-Calais » au FIGRA du Touquet.
Mardi 16 novembre 2016 à 16H30
CHELLI d’Assaf Korman
(Titre original : At li Layla « Tu es nuit, pour moi ») Asaf Korman
Chelli et Gabby sont soeurs et s’aiment follement. Chelli s’occupe seule de Gabby qui est handicapée mentale. L’arrivée d’un homme – Zohar – dans la vie de Chelli fait naître un trio singulier, où les frontières entre protection, sacrifice et amour vont être brisées.
Asaf Korman est né en Israël en 1982 de parents acteurs. A l’âge de dix-huit ans, il réalise un premier court-métrage bien accueilli par la critique. Il a suivi des études de cinéma à la «Camera Obscura», école d’art à Tel-Aviv, puis à la nouvelle école innovante «Minshar for Art – School and Center». Reconnu pour ses talents de monteur, Asaf Korman a collaboré avec de nombreux artistes israéliens pour une filmographie importante, avant de revenir à la réalisation en passant par la composition musicale et l’écriture cinématographique.
Jeudi 17 novembre 2016 à 20H30
POETIQUE DU CERVEAU de Nurith Aviv
Dans son film Poétique du Cerveau, Nurith Aviv tisse des liens entre récits biographiques et récits sur le biologique. A partir de photographies issues de ses archives personnelles, des souvenirs et des réflexions que ces images éveillent en elle, la cinéaste va à la rencontre de chercheurs en neurosciences pour évoquer avec eux des sujets tels que la mémoire, les neurones miroirs, le bilinguisme, la lecture, l’odeur, ou encore les traces de l’expérience.
Première femme à être reconnue comme directrice de la photographie par le CNC, Nurith Aviv a fait l’image d’une centaine de films, dont ceux d’Agnès Varda, d’Amos GitaÏ, Jacques Doillon et d’autres. Parallèlement à son enseignement dans des écoles de cinéma en France, en Allemagne et en Israël, elle poursuit un œuvre documentaire exigeante et unanimement saluée pour sa capacité de pénétration et son originalité. Plusieurs rétrospectives et des prix divers confirment la reconnaissance méritée de ses douze films, considérés comme des révélations.
Mercredi 23 novembre 2016 à 20H30
LA DERIVE DE L’ATLANTIC de Michel Daeron
Le rêve brisé de 1880 réfugiés juifs réussissant à fuir l’Europe nazie par le Danube. Mais, après une errance de trois mois sur la Mer Noire et la Méditerranée à bord de l’Atlantic, navire épave, ils seront déportés par les Britanniques dans l’Océan Indien et incarcérés 5 ans dans une prison napoléonienne de l’Ile Maurice.
Né à Paris en 1957 d’une mère originaire des Antilles et d’un père français, Michel Daeron est diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Grenoble en 1981. D’abord chef-caméraman de Crear-Céris en 1985, c’est en 1989, qu’il tourne son premier long métrage documentaire, décrivant la lutte des kanaks en Nouvelle-Calédonie. Depuis il a réalisé de nombreux documentaires historiques dont Moruroa, et La Chaconne d’Auschwitz
Rencontre – débat avec le réalisateur : Michel Daëron
en présence de M. l’Ambassadeur de l’Ile Maurice en France (sous réserve)
Jeudi 1er décembre 2016 à 20H30
L’HISTOIRE DE L’AMOUR de Radu Mihaileanu
New York, de nos jours, Léo, un vieux juif polonais immigré, espiègle et drôle, vit dans le souvenir de « la femme la plus aimée au monde », le grand amour de sa vie. A l’autre bout de la ville, Alma, dans la fougue d’une adolescence pleine de passion, découvre l’amour pour la première fois. Rien ne semble lier Leo à Alma. Et pourtant… De la Pologne des années 30 à Central Park aujourd’hui, le manuscrit d’un livre, « L’Histoire de l’Amour », va voyager à travers le temps et les continents pour unir leurs destinées.
Fils du journaliste juif, Mordechaï Buchman, Radu Mihaileanu quitte la Roumanie en 1980 pour fuir la dictature de Ceaucescu. Sorti en 1993, son premier long métrage, Trahir, conte les démêlés d’un poète roumain dissident avec le régime stalinien. Avec son deuxième opus, Train de vie, primé à Venise et à Sundance, le cinéaste accède à la reconnaissance internationale. Les thèmes chers au cinéaste – l’exil, l’identité – sont au cœur de son troisième film, Va, vis et deviens, qui lui permet de remporter le César du meilleur scénario en 2006. En 2011, Radu Mihaileanu sort La Source des femmes. Ce film est en sélection officielle au festival de Cannes 2011.